Le terrain, comme au jardin ?
Pas tout à fait. Ici nous allons aborder la notion de terrain physiologique, c’est-à-dire celui qui définit un être vivant, qu’il soit humain ou animal..
Prenons un exemple: pour un même agent pathogène, par exemple un virus hivernal en transit dans les transports en commun, certains vont présenter une angine, d’autres une diarrhée, d’autres rien du tout. Malchance ? Injustice de la nature ?
Pas du tout, c’est une juste question de terrain.
Notre terrain, c’est notre histoire, notre hérédité, notre vécu, qui s’exprime aujourd’hui au travers de symptômes, de maladies et de comportements qui nous sont propres, ici et maintenant. Nous sommes uniques, notre terrain aussi.
Le terrain est le reflet de la santé: plus il est déséquilibré, plus les maladies auront de la facilité à s’exprimer.
Entretenir son terrain
C’est le moment de faire l’analogie avec le jardin.
Avant de planter un potager, il faut préparer la terre: la retourner, lui apporter des nutriments, désherber, retirer les cailloux, dessiner des allées… Tout un travail de préparation, parfois difficile. Souvent ingrat, car il demande beaucoup d’efforts pour un résultat pas très esthétique. Et pourtant, sans ce travail de préparation, rien ne pousse, les plantes seront fragiles et sujettes aux parasites et maladies. Le secret d’un beau jardin, c’est la préparation.
Transposé au corps, le terrain indique la bonne assimilation des nutriments au niveau des cellules, la bonne transmission des informations entre les cellules, la bonne élimination des toxines… Et quand cette élimination n’est pas bonne, les communications sont altérées, la nutrition des cellules est incomplète et le terrain se déstabilise.
Quand le terrain est sain: le corps est comme un randonneur qui marche sur un chemin sec et agréable, avec son goûter et sa gourde d’eau fraîche.
Quand le terrain est déséquilibré, le corps est un randonneur qui marche dans la boue sur un terrain glissant en ayant faim avec une gourde de vieille eau… Il arrivera lui aussi à bon port, mais le chemin lui sera nettement plus pénible !
Ainsi, une personne ou un animal avec un terrain bien équilibré présentera une bonne vitalité et une bonne résistance aux maladies.
Au contraire, dans le cas d’un terrain très déstabilisé, l’organisme est très encrassé et génère beaucoup de toxines qui s’incrustent dans les tissus. La personne ou l’animal peut alors présenter de nombreuses perturbations au quotidien: sommeil, digestion, respiration de mauvaise qualité ainsi qu’une plus grande faiblesse immunitaire. Cela favorise l’expression de nombreuses maladies dont les allergies, les inflammations, les dérèglements hormonaux, les maladies auto-immunes, etc.. (liste non exhaustive)
Avoir un terrain déséquilibré n’est pas une fatalité. La naturopathie ou la méthode Bye-Bye Allergies ont démontré leur efficacité pour le rétablir. Cela demande un peu de temps et d’efforts, parfois des changements d’habitudes mais rien d’impossible.
Le terrain, reflet de la santé
Lorsqu’un thérapeute soigne un animal ou une personne, il est indispensable de prendre en compte son terrain, car cela va avoir un influence considérable sur les remèdes à proposer.
Le terrain implique de considérer l’organisme comme un tout, c’est-à-dire pas comme une machine composée d’organes isolés les uns des autres, et que l’on croit pouvoir soigner indépendamment les uns des autres.
Notez que la médecine allopathique occulte généralement la notion de terrain, préférant se concentrer sur les symptômes à soulager rapidement. Les mêmes remèdes sont prescrits à des patients aux terrains différents, qui vont en conséquence présenter plus ou moins d’effets secondaires aux traitements.
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