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Léonard en avance sur son temps

Ce n’est pas scientifique… et c’est normal

La science en question

Soin énergétique, géobiologie, communication animale : “MAIS C’EST PAS SCIENTIFIQUE , COMMENT POUVEZ-VOUS CROIRE A CA ?”

En tant qu’ingénieurs, nous avons souvent entendu cette remarque de la part de nos proches ou d’autres personnes à qui nous parlions de notre activité. Remarque souvent accompagnée d’un poli “moi qui suis plutôt cartésien…. “.

Alors il nous a semblé important de partager notre vision des choses et d’expliquer en quoi le fait que ce ne soit pas scientifique n’est pas un problème et ne remet en cause ni les fondements de la science, ni ceux de la spiritualité, ni nos convictions personnelles, ni notre capacité à accompagner les gens vers un mieux être.

 

Mais avant de revisiter un peu l’histoire de la connaissance, il convient de mettre en lumière un travers sémantique qui nuit toujours gravement à ce genre de débat et que manifeste la phrase pré-citée : “MAIS C’EST PAS SCIENTIFIQUE , COMMENT POUVEZ-VOUS CROIRE A CA ? “.

“Croire” renvoie à la religion, la croyance étant la réponse qu’on se donne quand il n’y a pas de réponse rationnelle. Or la Science n’est pas une religion. La science explique et démontre. On verra plus loin qu’en sciences il reste d’ailleurs encore beaucoup à démontrer, et sur des sujets essentiels.
A une époque où les églises se vident de paroissiens pour se remplir de touristes, il nous semble important de souligner le non-sens de la « religion scientifique » qui tend dans le monde occidental à devenir le dogme dominant, ce qui est un comble.

Nous sommes des scientifiques de formation, nous connaissons et nous aimons la sciences et nous en appliquons les principes. C’est un fait. Nous en connaissons les limites aussi. Nous avons acquis d’autres savoirs, issus souvent d’autres civilisations. Nous avons appris à maîtriser des techniques, développé des ressentis et des capacités non-ordinaires, et nous nous en servons pour aider ceux qui nous le demandent.

Nous obtenons des résultats: c’est un fait également.

L’esprit de la discorde

Avant d’aller plus loin, il est important de préciser que, comme la plupart de nos confrères et consœurs, ainsi que la plupart des peuples dit “premiers” et autres civilisations, nous sommes animistes : nous croyons à un Esprit dans la matière. C’est un point essentiel. Petite précision: spiritualité n’est pas religion. Nous ne prônons ni rejetons aucunes d’entre-elles, c’est l’affaire de chacun de choisir son chemin selon ses convictions.

Comme annoncé dans le premier chapitre, revenons rapidement en arrière sur l’histoire du monde chrétien. Même si la laïcité prévaut aujourd’hui dans notre république, la culture occidentale a été formatée par l’Église chrétienne, à partir de l’antiquité et durant tout le Moyen-Âge. Toutes les autres cultures du continents ont été balayées : Celtes, Gaulois, Viking. Les savoirs, les pratiques ont été assimilés :

  • Halloween est devenue la fête des morts
  • Yule (fête du solstice d’hiver) est devenu Noël.

Au Moyen Âge, tout le savoir est dans les mains de l’Eglise, dont une des activités est de produire et reproduire les livres, archivant et traduisant les documents en provenance de tous les continents connus.  Le savoir spirituel évidemment, mais le savoir matériel également.
Par exemple, Sainte Hildegarde Von Bingen, considérée comme la mère de la pharmacopée et de la naturopathie, est une nonne bénédictine.

C’est l’Église qui définit également les calendriers, en étudiant l’astronomie en son sein ou en finançant les travaux de savants laïcs. L’Église soigne les corps comme les âmes, et décide de ce qui est vrai ou pas. Et ceux qui ne sont pas d’accord, l’Inquisition se charge de les rappeler à l’ordre.
Ainsi, c’est bien l’Église qui en 1632 fait un procès en hérésie à Galilée, l’obligeant à renier le modèle héliocentrique (la terre tourne autour du soleil) au profit du modèle géocentrique conforme à la bible.

Or c’est à cette époque que la science moderne, avec Copernic, Galilée, Descartes et autres Pascal prend son essor, définissant par là même ses principes et ses règles. Parmi elles, une règle tacite issue de l’expérience de Galilée s’est imposée : la science se limite à la physique, l’Eglise conserve toutes prérogatives sur la métaphysique.

De fait, peu importent les problèmes de répétabilité, la difficulté de mesurer, l’immatérialité des outils, tout ce qui implique la notion de Conscience, d’Âme ou d’Esprit, n’est pas scientifique et ne peut pas l’être: CQFD.

Où en est la science aujourd’hui ?

Aujourd’hui, d’après les sciences physique, le fonctionnement de l’univers repose sur trois grandes théories:

Tout de suite il faut souligner que physique quantique et relativité sont incompatibles théoriquement, bien qu’aillant fait leur preuves dans leurs domaines respectifs. Ceci dit il semblerait que:

  • Nos corps, comme tout ce qui est vivant, et même toute matière dans l’univers, sont constitués d’unités indivisibles appelés atomes. Dixit la théorie standard, ces atomes sont composés de 99,99999% de vide ! Donc nous aussi.
  • De son coté, appliquée aux observations astronomiques, la relativité générale oblige les cosmologistes à stipuler que l’univers visible n’est composé qu’à 5 % de matière telle que nous la connaissons. Le reste serait fait à 68 % d’énergie sombre (ou énergie noire) purement théorique et jamais observée, et de 27 % de matière noire, dont l’existence reste à prouver (aucune des expériences en cours dans le monde pour le faire n’a abouti à ce jour).
  • Notons que nous vivons un instant présent d’un durée infiniment petite, coincé entre une passé déjà passé et une futur à venir. Le temps, en tant que durée, est par ailleurs relatif.
  • On peut également souligner que si la théorie de la relativité nous enseigne l’équivalence énergie-masse (E=mc²), la physique quantique énonce elle l’équivalence énergie-vibration (E= hν). Ainsi toute matière vibre, y compris le vide dans les atomes !

Plus récemment en 2022, le prix Nobel de physique a été décerné à un Français: Alain Aspect, et deux Autrichiens: John F. Clauser et Anton Zeilinger, pour leurs travaux sur l’intrication quantique. Leurs expériences prouvent que l’information entre deux particules peut voyager beaucoup plus vite que la lumière, violant par là-même les équations de Bell et confirmant de fait que la théorie quantique demeure à affiner.

Et tout ceci ne fait état que de la physique. Que disent les sciences sur la VIE ? D’où vient-elle ?

Aujourd’hui les biochimistes savent parfaitement cloner des cellules vivantes, mais pas en créer ex-nihilo, comme est capable de la faire la nature. La vie serait apparue sur terre grâce à des bactéries transportées dans les glaces de la queue d’une comète qui se serait écrasée sur terre.

On peut lire cela quand on cherche sur internet. On note que cela ne répond pas à la question.
Plus prosaïquement, dans un domaine qui parle à tout le monde, il faut savoir que la coquille de l’œuf de la poule ne peut  exister au sens des théories scientifiques en vigueur aujourd’hui.

Sans être prix Nobel, du haut du vide vibrant qui nous compose et cerné d’énergie sombre, à l’heure de tremper une mouillette dans son œuf à la coque, force est de constater qu’il y a encore beaucoup de place dans la théorie scientifique pour des découvertes révolutionnaires, entre autres de formes d’énergies vitales encore inconnues. C’est d’ailleurs ce que soutient depuis longtemps Nassim Haramein dont les travaux réussissent à réunir de façon cohérente et élégante les 3 théories citées précédemment et ouvrent la porte à une nouvelle ère technologique et spirituelle.

Vecteur Equilibrium
Selon Nassim Haramein, le vecteur équilibrium fait de 64 tétraèdres est la géométrie de base du vide quantique. Il contient le nombre d'or et se projette en une fleur de vie dans le plan

Ils en pensent quoi les scientifiques ?

Toute matière provient d’une force et n’existe que par celle-ci … Nous devons présumer l’existence, sous cette force, d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière.

Max Planck, le père de la physique quantique

Albert Einstein, contemporain de Planck, était, tout comme Isaac Newton, un tenant le l’Ether, un fluide “à découvrir” qui remplirait l’espace. Les équations de champ d’Einstein au cœur de la théorie de la relativité sont d’ailleurs inspirées de la mécanique des fluides. Mais l’Ether a disparu des théories plus modernes, et bien que la physique quantique décrive l’énergie du point zéro comme étant un véritable tourbillon énergétique, officiellement le vide est notre nature.

Revenons à Descartes. “Cogito ergo sum”: je pense donc je suis . Descartes nous dit: “Même si je peux douter de la réalité de ce que je perçois, le fait de penser prouve que j’existe”. Autrement dit, la conscience est la preuve de notre existence, elle en est la seule expérience tangible.

Et la conscience, qui était un “gros mot” il n’y a pas si longtemps dans le monde de la science est aujourd’hui au centre de nombreuses recherches comme par exemple les travaux du prix Nobel de physique 2020 Roger Penrose.

On retrouve cette idée chez Philippe Guillemant, expert mondial de l’intelligence artificielle, chercheur au CNRS et qui n’hésite pas à pointer du doigt la dérive matérialiste de la science (Voir la vidéo) et son refus d’étudier les phénomènes non-ordinaires par ailleurs parfaitement connus et identifiés (Voir la vidéo).

Et pour conclure

Comme beaucoup d’autres domaines, la science entre à son tour dans un temps de remise en questions en amorçant le virage du matérialisme prédominant à la conscience prédominante.

C’est le début d’une nouvelle route prometteuse. Et c’est là l’important, car il faut garder en tête que l’expérience a toujours précédé la théorie dans l’histoire de l’humanité, qu’on pense à la maîtrise du feu, l’agriculture ou la métallurgie. La science est arrivée après, pour expliquer, formaliser et améliorer.

Donc à l’heure où la science confirme l’existence des méridiens d’énergie que la médecine chinoise connaît et utilise depuis des millénaires, nous avons envie de conclure sur un clin d’œil à René Descartes dont beaucoup se réclament aujourd’hui, avec la formule qui au fond résume notre vision :

“Je soigne, donc je suis”.