La radioactivité naturelle est connue de tous. Administrativement le territoire français est quadrillé en zones dont l’indice indique le niveau de risque associé au Radon. Mais pour comprendre le phénomène il faut creuser profond sous la croûte terrestre.

En effet, l’origine du Radon prend naissance sous cette couche d’environ 40 km d’épaisseur, et au départ il y a la décomposition l’uranium 238 radioactif qui tente de se stabiliser. A la fin de cette décomposition l’Uranium 238 est devenu du Plomb 206 inoffensif. Pour se faire il passe par 13 étapes intermédiaires, listées sur le schéma ci-contre. A chaque étape, il y a émission de rayonnement ionisant, Alpha, Béta et/ou Gamma en plus d’énormes quantités de chaleur (d’où le magma en fusion).

C’est de cette décomposition que provient le Radon 222 (étape 6) qui, à pression et température ambiante, se présente sous forme d’un gaz. Ce gaz très nocif en cas d’inhalation est heureusement plus lourd que l’air est stagne au raz du sol. Il convient cependant de l’évacuer par ventilation car avec une demi-vie de 3,8 jours, il se décompose rapidement en émettant de la radioactivité. Si en France l’IRSN (https://www.irsn.fr/) a défini pour chaque commune le potentiel Radon (niveau de risque d’exposition classé de 1 à 3) il convient de vérifier au cas par cas le niveau de radioactivité dans les maisons. Si nécessaire, le géobiologue saura prodiguer les conseils adéquats.